lundi 10 juillet 2017

Notre chronique de « Jintarô, le caïd de Shinjuku» de George Akiyama


« L’homme doit manger de bonnes choses et faire l’amour avec de belles femmes. Il doit se forger ainsi sa personnalité... ». Arrivé à Tokyo en droite ligne de la campagne et sans un sou, Jintarô Dokugusuri s’est extrait de la misère par la force de la volonté et ne jure désormais que par le pouvoir de l’argent. Prototype du self-made man, il a fondé une société de prêt sur gages qu’il gère comme un yakuza, n’hésitant pas à arnaquer ou brutaliser ses clients. Pour Jintarô, les femmes sont comme des proies, des trophées mais s’il se consume dans le plaisir sexuel, cela semble avant tout une manière pour lui d’oublier la vacuité de sa vie. Car l’auteur a fait de Jintarô un personnage ambivalent, un être rustre, violent et inculte qui peut également se montrer généreux, attachant et philosophe. Jintarô, le caïd de Shinjuku est le portrait drôle et déjanté d’une crapule sensible et tourmentée !! (Philippe)
Jintarô, le caïd de Shinjuku de George Akiyama, Le Lezard Noir, 16,20€ (18,00€)
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