lundi 6 mars 2017

Notre chronique de « Tokyo Kaido» de Minerato Mochizuki


Style élégant et épuré, richesse du langage narratif, Tokyo Kaido s’inscrit dans la ligne graphique de l’excellent Chiisakobe. Mais avec cette nouvelle série, Mochizuki brouille les pistes et dynamite le réel grâce à une mise en abîme efficace et l’incursion régulière du fantastique. Tokyo Kaido  raconte le quotidien, au sein d’une institution spécialisée, d’enfants atteints de troubles psychiatriques. Tout comme dans Chiisakobe, les personnages principaux pataugent dans leurs contacts avec les autres et Mochizuki nous dévoile à nouveau l’existence de cette jeunesse en décalage avec la société qui ne fait pas l’effort de les comprendre, ni de les accepter. Quelque part entre Asano et Matsumoto, Mochizuki construit un univers singulier et déroutant, empreint d’une grande sensibilité et de fantaisie. Une série à découvrir !!   (Philippe)

Tokyo Kaido de Minerato Mochizuki, Le Lézard noir, 13,50€ (15,00€)

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